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Ils sont partout ! Ils ont envahi toutes les entreprises. 

Toi, qui nous lis, tu en fais peut-être même partie. 

 

Nés entre 1981 et 1996, les millennials représentent la moitié de la population active en 2020. Et franchement, ce n’est pas toujours du gâteau. 😇🍰

Voici la liste des choses les plus insupportables chez les millennials en entreprise.  

#1 L’obsession de la reconversion

Telle une abeille, le millennial vogue de fleur en pistil pour butiner ce qui lui plaît. Ses aînés ont du mal à cerner cet éternel insatisfait qui semble ne jamais s’investir sur le long-terme. Bon, c’est vrai qu’il ne reste en moyenne que 22,5 mois chez son premier employeur. Avouons que former quelqu’un qui pourrait partir dans 1 mois, ça donne moyennement envie.

CQFD : La génération Y changerait 8 à 10 fois de travail dans leur vie. Ben oui, il faut bien tester la marchandise avant d’acheter.

#2 Le multitasking érigé comme art de vivre

Animer une réunion en checkant des notifications Instagram ? Facile. Écouter un podcast en rédigeant un mail ? Normal. Faire les quatre en même temps ? À peine challenging. Et pour cause : le millennial est en perpétuelle activité. Alors en effet, ce n’est pas facile de le croire quand il t’assure : “C’est bon, je suis tout à toi”.

CQFD : selon une étude américaine, le multitasking boosterait l’efficacité des millennials. Pas sûr qu’il favorise les relations saines, en revanche.

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#3 Le langage codé

“Je te forwarde ASAP le mail de la DA avec qui j’ai eu un call”. Anglicismes, acronymes, n’importequoitismes : c’est bien connu, le langage est un outil d’intégration sociale. Et le millennial n’échappe pas à la règle : avec sa pelle pleine d’artifices lexicaux empruntés çà et là, il creuse le fossé générationnel qui le sépare de ses aînés. Pour mieux se hisser en haut de l’échelle ? Gné, gné, gné (rire maléfique).

CQFD : 9 français sur 10 utilisent des anglicismes. Certes, c’est énervant, mais get over it.

#4 La recherche de reconnaissance

Éduqué à la performance, le millennial veut être le premier de la classe. Et un premier de la classe, on te rappelle que ça peut être très, très, très agaçant. Faussement détaché, il a besoin que son manager le rassure : savoir qu’il travaille “bien” lui permet d’avancer. 

CQFD : 62% des moins de 30 ans regrettent qu’on ne reconnaisse pas assez leurs compétences et leur rémunération : eh bien voilà, c’est pour ça qu’ils ne restent jamais longtemps sur le même poste !

#5 Le besoin de flexibilité

Le travail c’est la santé ? Tu rigoles ou quoi ? L’épanouissement du millennial passe aussi par sa vie personnelle. Ce qu’attend le jeune salarié, c’est qu’on ne juge pas son efficacité au temps passé à son bureau. Télétravail, flexi-travail, temps partiel ont donc le vent en poupe. Ce critère est même précisé dans certaines offres d’emploi. Enfin bon, négocier le télétravail dès le recrutement, c’est un peu comme poser ses vacances dès son premier jour de travail. 

CQFD : il paraît qu’un millennial sur 4 souhaiterait un emploi du temps plus flexible. Avoir le temps de rêver un peu, c’est important par les temps qui courent.

#6 L’engagement écolo

“On ne devrait pas imprimer tout et n’importe quoi, c’est mauvais pour la planète”. Angoisé, le millennial ? Un peu, c’est vrai.  Mais comme la contradiction est humaine, il passe son temps dans la galaxie numérique. Pas super, l’empreinte carbone… Mais le jeune travailleur souffre de la sostalgie, cette éco-anxiété. Et cela réveille en lui de vrais réflexes de survie désespérés.

CQFD : quand on sait que 6 500 étudiants de grandes écoles ont signé un manifeste pour le réveil écologique, on comprend que les entreprises vont devoir se mettre au diapason. Sans compter que l’engagement RSE des entreprises devient un critère-clé pour les millennials.

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#7 L’union fait la force

“Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Tel est le mantra du millennial, cet être à l’instinct grégaire. Le travail de groupe est à la génération Y ce que la réunion est à la génération X. Formé aux TPE et autres exposés en tout genre, le millennial croit aux miracles de l’intelligence collective et de l’esprit d’équipe. C’est sûr que c’est toujours plus confortable de ne pas porter le chapeau à plusieurs.

CQFD : les “zones d’échange décloisonnées” fleurissent dans les bureaux : maintenant, c’est autour d’un babyfoot qu’on a les meilleures idées. Oui oui, même les bâtiments s’adaptent aux millennials.

#8 L’impatience 

Le millennial n’a pas le temps. Digital native, il a toujours été habitué à tout avoir : ici, maintenant, tout de suite. “J’en ai besoin pour, genre… hier. Mais pas de pression, bien sûr !” Pour les collègues de ce TGV-humanoïde, les deadlines deviennent des épées de Damoclès et les projets se transforment en championnats du 100 mètres. 

CQFD : l’impatience s’aggrave avec le temps : 54% des 18-35 ans déclarent être moins patients qu’avant. Celui qui t’agace aujourd’hui t’énervera donc encore plus demain. Courage. 

#9  “Ça te dérange si on se tutoie ?”

Tu te vois répondre “oui”, franchement ? Cette question rhétorique ressemble davantage à une tentative ( un peu galvaudée) de briser la glace. Le plus énervant, c’est que ça marche ! Le dialogue devient plus fluide, les ondes passent mieux. Un petit sentiment de proximité s’installe, donnant à chacun plus d’aisance. Maaiiiiiis attention ! Tout cela n’est qu’illusion : ton boss reste ton boss, même s’il te le rappelle en te tutoyant. Ne te laisse pas avoir par les subtilités de la langue française. 

CQFD : Tu savais que 63% des salariés tutoient leur patron ? Ah mais au fait, on ne t’a pas demandé si on pouvait se tutoyer ?

#10 Tout lui est

Roi de la kermesse, champion de judo, prodige du saxophone. Le millennial a souvent été élevé dans un bain de bienveillance. Et voilà ce que ça donne : des jeunes complètement décomplexés et sûrs d’eux qui négocient leurs salaires sans problème ! Le comble de tout ça ? Plus ils manquent de connaissance dans un domaine, plus ils sont sûrs d’eux. Ce syndrome porte même un nom : l’effet Dunning-Kruger (un biais cognitif qui provoque un surplus de confiance chez les personnes peu qualifiées… et qui donne des ailes). Et oui, le plus sûr de lui n’est pas toujours le plus compétent !

CQFD : 53% des millennials français pensent que rien ne les empêchera d’atteindre leur objectif. Et ce chiffre passe à 65% dans la Génération Z ! 

 

Finalement, le collègue le plus insupportable sera toujours celui qui n’a pas de second degré ;)

 

PS : si comme moi, tu ne sais toujours pas négocier ton salaire, on a un article pour t’aider : c’est par ici !

 

A LIRE : 10 choses insupportables chez les déconfinés

A LIRE : 10 choses insupportables chez les gens en télétravail

 

Source : Les echos - CadreEmploi - Taylor & Francis Online - Le Parisien  - Ipsos - Ypulse - Sociologie du travail - Psychologie 

@Wan2bee / @Images : Shutterstock / Wan2bee

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