#10 - Le mec d’extrême gauche

Tu l’as déjà croisé.

Le manifestant exemplaire, armé d’un kéfié et de paquet de drums au lycée. Détenteur de sa carte du parti communiste depuis ses 18 ans, il a pleuré quand Arlette Laguiller a fait plus de 1% à l'élection présidentielle et rêve d’accueillir des migrants dans sa cuisine.

Depuis 5 mois, il arrive au bureau en faisant exprès de faire dépasser un gilet jaune de son sac pensant faire passer un message subtil. C’est fin.
Il n’est pas méchant, mais l’horreur du monde à 7h32 du matin, c’est trop tôt et c’est non.

CQFD : Esquive-le en évitant le café clope du matin.

#9 – La commère

On dit « elle », mais on pourrait dire « il », ou « non-binaire ».

La commère ne s’arrête pas au genre d’une personne.

A part se nourrir des ragots inutiles des autres, on ne comprend pas trop ses centres d’intérêts ou son utilité. Elle donne une forte envie de passer « sa vie par procuration » (merci JJGO). D’ailleurs, sa place et son travail sont généralement très proches de la photocopieuse. Coïncidence ? Je ne crois pas.

CQFD : Change d’imprimante.

#8- Le commercial

Il a vraiment la tchatche le commercial, c’est d’ailleurs souvent un chic type. Armé d’un scooter luisant qui est l’une de ses plus grandes fiertés, on peut l’entendre chanter le même discours à longueur de journée.

La légende raconte même qu’il le récite sous sa douche. Pas forcément “beauf” mais pas forcément distingué.

Essaye de limiter les verres avec lui, les vannes graveleuses n’étant jamais loin. Souvent célibataire, dû à des infidélités chroniques, il n’est pas rare que la moitié de la gente féminine de la boite soit un jour devenue sa cible.

CQFD : Envoie l’hygiène en vacance. L’ail ne marche pas que pour les vampires tu sais.

#7 - La working-girl

Elle est belle, elle en impose mais qu’est-ce qu’elle est chiante !

On espère tous, qu’un jour quelqu’un lui dise que non, des talons ne sont pas des échasses. Franchement, c’est parfois fatiguant de parler avec un catalogue sur patte. Et puis son air hautain et son rire forcé lui donne un air un peu insupportable. Tous les mâles alpha de la société lui tirent la langue, il y a de quoi être jalou(se)x des working girls.

CQFD : Achète une bonne paire de cisaille ou une boîte de boules qui-ès.

#6 – Le fayot

Il est de ces personnes qui paraissent avoir mal vécu les années lycées. Le même genre de type qui prononce la fameuse expression au bureau : « bah alors, tu prends ton après-midi ? » mais qui lui, est, on ne peut plus sérieux.

Le pire dans tout ça ?

Le misérable ne se rend même pas compte qu’il n’est pas apprécié par la hiérarchie et qu’il n’aura jamais la promotion tant attendue. Le genre de personne à qui il ne faut pas donner une once de pouvoir.

CQFD : Fais-lui écouter « gros poisson dans une petite marre » de Orelsan et rigole.

#5 - L’hypocondriaque

Au début, tu étais compatissant(e) car cette personne était gentille, attentionnée et fragile. Et puis, petit à petit, le masque s’effrite et au 5^e cancer du colon, tu comprends enfin que cet individu est seulement hypocondriaque et fortement auto-centré. 

CQFD :  Essaye d’être toujours plus malade qu’elle, à force de perdre le concours, elle ne te dérangera plus. PS : Attention quand même au suicide.

#4 - Le je sais tout

Il a tout vu, tout vécu, et c’est le petit frère de Jeanne d’Arc.

Il se trompe 95% du temps mais quand il a raison il te le fait savoir pendant 5 ans et demi.
Ta source n’est jamais fiable. En revanche, son site peu recommandable du Turkménistan est adoubé par le pentagone.

CQFD : Aie toujours une page Wikipédia d’ouverte.

#3 - Le mec qui voudrait être au Medef

Le mec qui voudrait être au Medef a souvent un prénom composé en J.

Jean-Jacques ou Jean-Pierre est lourd. Blague misogyne et insulte homophobe quotidienne, Jean-Jacques est avant tout un entrepreneur raté.

Il n’est pas méchant, juste bête. Si son rêve d’avoir une Rolex s’est réalisé par un prêt sur 7 ans, il n’est pas propriétaire. Il utilise de temps à autre de petites touches de racisme. On pensait que ses vacances en Afrique allaient le changer, mais non.

CQFD : « Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu » est son film préféré. 

#2 - Le jeune bilingue

Toutes ses phrases se finissent par « anyway » ou « by the way ».

Avec sa mèche beaucoup trop lisse et ses horribles chemises Ralph Lauren, Téo pratique le babyfoot et joue à Fifa. Il aime bien se donner un côté banlieusard qu’il n’a jamais eu et se sentir obligé de raconter comment il a roulé sa bosse. Mais Téo a payé 12 000 € son école de commerce sans crédit avec l’argent de papa et maman.

Depuis peu, il s’est découvert une passion pour le “semi” et chaque départ en club de vacance lui donne l’impression d’avoir fait un voyage initiatique. Beau gosse superficiel, le creux de son âme semble conquérir le cœur de nombreuses femmes. Le pire dans tout ça ? Il est sympa.

CQFD : Je déteste Téo.

#1 - Le tyran

Grande gueule et beau parleur, il a la fâcheuse tendance à traiter les subordonnés comme un chien alors que, tu n’es ni l’un ni l’autre. (Sauf si tu es un chien qui lit dans ce cas tu vaux très cher et tu devrais sérieusement songer à te cacher du gouvernement).

Cette personne aime humilier et rabaisser les autres et n’a pas beaucoup d’humour. Il rit d’ailleurs beaucoup à ses propres blagues. S'il est efficace au travail, la vacuité de sa vie sociale en dehors du bureau lui donne un côté presque touchant.

CQFD : Étouffe-le de savoir vivre.

On a bien compris, tes collègues sont horribles. Alors peut-être serait-ce temps de changer de boulot ?

A LIRE : 10 raisons qu'il est temps de changer de travail 

Tu n'en as pas lu assez ?

Alors viens découvrir les 10 pires expressions utilisées au bureau (certaines que tu utilises toi-même d'ailleurs sans t'en rendre compte. Avoue)

A LIRE : 10 expressions insupportables au bureau

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